26ème Réunion du Conseil des Ministres de l’Initiative du Bassin du Nil

En date du 13 août 2018 à Bujumbura, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République du Burundi BUTORE Joseph a procédé à l’ouverture de la 26ème Réunion du Conseil des Ministres de l’Initiative du bassin du Nil composé par le Burundi, la République Démocratique du Congo, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Soudan du Sud, le Soudan, le Rwanda et la Tanzanie.

 

n mot d’accueil, Monsieur le Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage Dr Déo –Guide RUREMA a indiqué que le Burundi a encore des opportunités pour le développement du secteur de l’eau tout et que la solidarité et la confiance sont les piliers du développement durable dans ce secteur en général et dans le bassin du Nil en particulier.

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Mot d'accueil par le Ministre de l'Environnement,de l'Agriculture et de l'Elevage

Dans son discours de circonstance, S.E Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République du Burundi a fait savoir que c’est un honneur pour le Pays d’accueillir les représentants des Pays frères de la région et toute la délégation étrangère, tenant à cœur la fraternité distinguée au sein du Bassin du Nil.

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Discours de circonstance par le 2ème Vice Président de la République.

Cette Haute autorité a indiqué que l’eau est, pour aujourd’hui et demain, considérée comme une force motrice de développement socio-économique des peuples du Bassin du Nil en général, et celui du Burundi en particulier. Il leur a informé de la vision du Burundi en cette matière à l’horizon 2025 qui est : «Etat où l’eau est disponible en quantité et en qualité suffisantes pour répondre aux besoins des générations actuelles et futures, et utilisées de manière efficiente et équitable pour un développement socio-économique durable sans compromettre l’Environnement».

Il a continué en disant que le Burundi, comme d’autres pays, est soumis aux effets de changement climatique dont les pluies torrentielles, les températures extrêmes qui se traduisent par l’aggravation de l’aridité, la réduction significative des principales zones humides, le tarissement de plusieurs rivières et lacs ainsi que la recrudescence des maladies liées à la contamination de l’eau et à l’intoxication de l’air. Pour ce faire, il a interpelé tous les Etats membres d’agir ensembles afin de trouver des solutions à ces différents défis observés, qui les empêchent à atteindre l’objectif fixé, celui d’amener lesPaysriverainsdufleuveàtravaillerensemble, pour développer lesressources duBassinduNilauprofitdetous, à travers la vision commune qui est de «Parvenir à un développementsocio-économique durablegrâceàl’utilisationéquitabledesressourcescommunesen eauduBassinduNiletauxavantagesquiendécoulent».

Pour terminer, SE Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République a terminé son allocution en leur demandant de rester solidaires au sein de l’organisation, de renforcer le dialogue pour résoudre ensemble les questions qui hantent la communauté, ce qui permettra de maximiser plus d’avantages dans la bonne gestion des ressources en eau, et ainsi parvenir au développementharmonieuxdesressourceseneaux de notre Bassin.

Signalons que cette réunion a été précédée par une réunion technique des membres de l’équipe technique de l’IBN qui a duré deux jours, du 11 au 12 août 2018 à Bujumbura dans le but de préparer la 26ème réunion du Conseil des Ministres.

A l’issu de cette réunion du conseil des Ministre tenue annuellement, des recommandations ont été formulées entre autres : la mobilisation des financements pour mettre en œuvre le plan stratégique de développement sur 10 ans, le programme d’action de l’Initiative du Bassin du Nil sur Cinq ans, le rassemblement au maximum possible de citoyens du Bassin du Nil autour des activités porteuses et durables, le payement des arriérés des cotisations annuelles et l’organisation du sommet des chefs d’Etats. 

Notons que parmi les Dix Pays qui font partie de l’Initiative du Bassin du Nil le Rwanda et le Kenya n’ont pas répondu à l’invitation et que l’Ouganda, l’Ethiopie et le Soudan du Sud ont été représentés par les Ministres ayant l’Environnement dans leurs attributions. D’autres Pays se sont faits représentés.

La Présidence du Conseil des Ministres de l’Initiative du Bassin du Nil a été donné au Burundi à travers le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage tandis que l’Exécutif a été donné au Sud Soudan.

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Dr. Déo-Guide RUREMA élu Président du conseil des Ministres de l'IBN

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